Êtes-vous le vacancier écoresponsable idéal ? Venez vite le vérifier ici et réfléchissez-y pendant vos vacances ! Le tourisme durable on y croit…
N’y a-t-il pas de meilleur moment que les vacances pour se mettre au vert ? Loin d’être une contrainte, le respect de l’environnement est devenu une priorité pour tous, selon un sondage mondial effectué par le comparateur de vol booking.com (1). Que vous soyez les pieds dans l’eau ou prêts à partir en vacances, découvrez le profil du vacancier écoresponsable.
Avant de partir en vacances, avez-vous pris en compte l’impact de l’environnement dans votre séjour ? Seriez-vous prêt à payer plus cher votre séjour si cela vous assurait un impact sur l’environnement aussi faible que possible ? Avez-vous une idée de la part de la population se préoccupant de cet aspect pour leurs vacances ?
- Je n’y pense pas et je ne souhaite pas payer plus cher pour du tourisme vert. Ma priorité est d’abord de partir en vacances et de découvrir une nouvelle destination exotique. Je pense que peu de gens soutiennent le tourisme vert.
- Je fais attention à cet impact mais de là à payer plus cher… Tant mieux si certains le font mais ils doivent constituer une minorité.
- Oui, c’est une priorité et oui je serai prêt à payer plus cher. Je pense que cela commence à être dans la mentalité d’une grande partie des personnes partant en vacances.
Vacancier écoresponsable : la bonne réponse est la réponse 3). Pas moins de 87 % de voyageurs ont déclaré lors du sondage réalisé par Booking.com en avril 2018 qu’ils souhaitaient voyager en limitant leur impact sur l’environnement. 39 % d’entre eux déclarent d’ailleurs y parvenir. Et 67 % des voyageurs ont déclaré être prêts à payer 5 % plus cher si cela garantissait un impact environnemental le plus faible possible. Toujours selon le même sondage, 68 % des voyageurs comptaient séjourner pour cet été 2018 dans un hébergement écoresponsable, contre 65 % en 2017 et 62 % en 2016 (2).
Connaissez-vous les effets néfastes du tourisme en termes d’émission de gaz à effet de serre dans le monde ? Quel est selon vous l’ordre de grandeur de cet impact ?
- Je ne sais pas
- Avec les transports aériens, le tourisme devrait effectivement contribuer aux émissions de gaz à effet de serre mais à moins de 1 %
- Oui, plutôt dans les 5 %, avec les transports aériens comme premiers pollueurs
Vacancier écoresponsable : la bonne réponse est la réponse 3). Selon une étude de l’ONU, le tourisme contribuerait pour 4 à 6 % aux émissions de gaz à effet de serre dans le monde, dont 40 % proviendrait des transports aériens, 32 % des transports automobiles et 21 % des hébergements touristiques (3).
En termes de transport, quelle serait, selon vous, une attitude écoresponsable ?
- Je privilégie les destinations proches que les contrées lointaines car moins de carburant en jeu
- J’opte plutôt pour le train et la voiture car moins polluants que l’avion
- Si je dois prendre l’avion, j’essaye de prendre un vol sans escale pour limiter les vols
- Dans tous les cas, je réduis mes bagages au maximum
Vacancier écoresponsable : Toutes les réponses sont évidemment bonnes. Sauf à voyager en cargo, il est certain que plus la destination est éloignée, plus l’impact sera important sur la planète. L’avion est le mode de transport le plus polluant, si il est incontournable préférez les voyages sans escale car c’est au décollage et à l’atterrissage que l’avion consomme le plus de kérosène. Réduire ses bagages au maximum est également recommandé, et d’ailleurs pas que pour l’avion ! La consommation de carburant augmente en fonction du poids transporté rappelle l’ADEME sur son site mtaterre.fr (4) : en voiture par exemple, 100 kg de charge = 5 % de consommation de carburant supplémentaire. Pour voyager léger, l’ADEME recommande notamment de louer vélos, skis, planches plutôt que de les transporter et de prendre des échantillons dans les trousses de toilettes et de se contenter de la quantité nécessaire de produits !
En termes d’hébergement, il est idéal d’éviter les habitations construites spécialement pour accueillir les populations saisonnières car elles détruisent les espaces sauvages. Quelle est selon vous la solution la plus responsable parmi les propositions ci-dessous ?
- Séjours chez l’habitant
- L’échange d’habitat
- Le camping
Vacancier écoresponsable : la bonne réponse est la réponse 2) selon l’ADEME. C’est le concept qui monte tout étant LA solution la plus écolo : plus besoin de construire de logements supplémentaires uniquement pour touristes, on préserve les lieux et on économise de l’énergie. Des sites internet permettent de faire le lien entre les particuliers. Le séjour chez l’habitant (tel que les chambres d’hôte ou gîte) offre lui aussi de nombreux avantages, rappelle l’ADEME sur son site : « il participe de manière plus directe au développement économique de la région (…) offre un revenu complémentaire aux agriculteurs et artisans en France et à l’étranger (…) évite la concentration des vacanciers au même endroit (…) et permet plus d’échanges entre touristes et habitants et donc de s’immerger plus facilement dans la culture locale » (5). Le camping est quant à lui préférable aux constructions définitives. Surtout que certains deviennent écolabellisés en produisant de l’eau chaude avec des capteurs solaires et organisent des actions de sensibilisation, etc.
Et les déchets alors ? où mettre la priorité ?
- Je respecte les règles locales de tri
- A la plage, si les poubelles sont pleines, il vaut mieux que je garde les déchets en attendant d’en trouver une vide
- Je n’enfouis pas les mégots sous le sable
- Je veille à ne rien laisser dans les montagnes
Vacancier écoresponsable : Tous ces comportements sont à adopter mais s’il fallait en mettre un en priorité à cause de ses effets néfastes, ce serait de préserver la plage des déchets, surtout ceux en plastique !
L’ADEME alerte sur l’importance de conserver les sachets et emballages si les poubelles sont pleines sur la plage car ils risquent de s’envoler et finir dans l’eau, ce qui représente un grand danger pour la faune. Selon les Nations Unies, les déchets rejetés à la mer, principalement le plastique, seraient à l’origine de la mort, chaque année, d’un million d’oiseaux marins et environ 100 000 mammifères et tortues de mer (6). Les mégots de cigarette mettent quant à eux deux ans à disparaître (7). Il est fortement recommandé de les jeter dans une poubelle plutôt que de leur donner rendez-vous au même endroit l’année suivante.
Et ce sont les mêmes gestes à adopter à la montagne, où on veillera à ne laisser aucun déchet qui s’avérerait néfaste pour les animaux… d’autant plus que le ramassage des déchets en haute montagne est peu fréquent. Enfin, il est important de se renseigner sur les règles locales de tri lorsque que vous partez en vacances. Aujourd’hui il n’existe pas de règles uniformes, celles-ci varient en fonction des régions et des pays alors pensez-y !
Si tous ces bons comportements sont les vôtres, alors vous méritez le passeport vert du programme des Nations Unies pour le développement du tourisme durable. Pour en savoir plus sur cette campagne du passeport vert et développer des comportements écologiques en vacances, c’est ici que ça se passe : http://www.unep.fr/greenpassport/
Sources :
(3) https://www.mtaterre.fr/dossiers/des-vacances-ecolos
(4) https://www.mtaterre.fr/dossiers/des-vacances-ecolos/voyage-voyage
(5) https://www.mtaterre.fr/dossiers/des-vacances-ecolos/voyage-voyage
(6) https://www.mtaterre.fr/node/229
(7) https://www.mtaterre.fr/node/229