La nécessité de réduire les émissions de CO2 pousse à modifier nos habitudes et accélère la transition vers des modes de transport plus « doux ». Ainsi, l’utilisation des vélos, trottinettes, scooters et autres engins de déplacement électriques est en constante progression : +26% par an d’ici à 2030.
Conséquence de cet essor, le nombre de batteries mises sur le marché va croître de manière exponentielle. Leur bonne gestion, sur l’ensemble du cycle de vie, est une problématique majeure qui deviendra décisive dans les années à venir. Les acteurs du marché se préparent ainsi à affronter de multiples défis :
Durabilité, relocalisation, éco-conception : les solutions de nos adhérents aux défis de la e-mobilité
L’adoption d’une démarche durable est nécessaire au développement de la e-mobilité. Longévité, réparabilité, recyclabilité, les 30 adhérents de notre filière volontaire e-mobilité apportent diverses réponses.
« L’essor du marché de la e-mobilité impose une régulation au niveau européen et, dans la mesure du possible, une relocalisation. »Franck Ailloud, Directeur Marketing et Com-Produits chez B2eBike
B2eBike propose ainsi une solution de vélos électriques partagés en libre-service aux entreprises et collectivités. Mais, ils vont plus loin dans leur démarche. Ils misent sur le « made in France » et la relocalisation, en réalisant l’assemblage près de Lyon.
ZEWAY, opérateur d’un parc de batteries partagées et échangeables et service de location de scooters électriques, mise sur l’amélioration de l’exploitation et du design. En centralisant la responsabilité opérationnelle de l’ensemble de leurs accumulateurs, ils optimisent leur durée de vie, prévoient leur réutilisation et limitent l’envoi vers le recyclage.
« Il faut aider les consommateurs à changer leurs habitudes et à penser reconditionnement plutôt que changement. »Antoine Jin, PDG de Lithium-Plus
Pour Lithium-Plus, service de réparation et de reconditionnement de batteries au lithium, l’avenir du secteur sera assuré par la modification de nos habitudes de consommation et de déplacement. Les principes de durabilité sont appliqués à chaque étape des processus : recherche de matériaux durables, réduction des déchets de production, conception de produits réparables. Ils s’associent également à d’autres acteurs de l’industrie pour prolonger l’utilité des batteries et promouvoir ainsi l’économie circulaire.
« Il faut aider les consommateurs à changer leurs habitudes et à penser reconditionnement plutôt que changement. »
Antoine Jin, PDG de Lithium-Plus
Micro Mobility, leader mondial de la trottinette, a inscrit la durabilité dans son ADN : disponibilité des pièces détachées, collaboration avec des industriels du secteur pour augmenter la réparabilité des produits… Cette entreprise mise l’innovation pour faciliter la mobilité urbaine et la rendre plus durable.
En 2020, face à l’utilisation croissante des engins de la petite mobilité, Screlec a lancé une filière volontaire e-mobilité. A travers cette offre, l’éco-organisme apporte son savoir-faire logistique, technique et réglementaire aux producteurs et distributeurs de vélos, scooters, trottinettes, skateboards, draisiennes et autres engins électriques de déplacement. Il les accompagne sur des problématiques concrètes :
En créant cette filière, Screlec se place au centre des relations entre tous les acteurs (fabricants, metteurs sur le marché, re-conditionneurs, recycleurs…).
Ensemble, nous partageons une vision de la responsabilité environnementale et contribuons activement à minimiser l’impact de la filière de la petite mobilité électrique.